TERMINAL T 4
 
Pourquoi refuser ce projet ?
 
Avec le Terminal 4 à Roissy-Charles de Gaulle, l’accueil de 40 millions de passagers supplémentaires à terme viendra augmenter considérablement les nuisances environnementales que vous subissez, impactant encore plus votre santé et votre qualité de vie, celle de vos enfants et petits-enfants :
•vols supplémentaires : +38%
en moyenne Roissy-Charles de Gaulle accueille actuellement 1 300 vols par jour (483 000 vols/an).
En 2037, ce seront jusqu’à 500 avions en plus par jour, soit 1 800 vols (660 000 vols/an).
 
•Augmentation de l’indicateur de bruit : +13%
l’indice de bruit IGMP (Indice Global Moyen Pondéré) passera de 66,7 en 2017 à 75 en 2037.
Si le trafic est au rendez-vous, le PEB (Plan d’Exposition au Bruit) atteindrait son seuil de révision (600 000 mouvements d’avions) vers 2030.
Incompatible avec le PPBE de Roissy (Plan de Prévention du Bruit dans l’environnement) qui vise à prévenir et réduire le bruit dans l’environnement autour de l’aéroport.
 
•Augmentation de la pollution chimique : +30% d’oxydes d’azote, +11% de particules fines dans le cycle LTO (Atterrissage, roulage, décollage)
Incompatible avec la réduction de la pollution chimique dans le cadre du PPA-IDF (Plan de Protection de l’Atmosphère Ile-de-France).
 
•Augmentation des émissions de gaz à effet de serre: +12% rien que dans le cycle LTO, qui n’est qu’une part du trajet de l’avion.
Incompatible avec les engagements de la France lors de la COP21 de réduire d’un facteur 4 ses émissions de GES.
 
Ces informations sont issues du dossier de concertation mis à disposition du public par ADP.
 
À ce jour nous sommes toujours dans l’attente de vraies mesures de diminution des nuisances aériennes au bénéfice exclusif des habitants survolés. Au lieu de cela, ADP met en place les conditions d’une croissance sans limites du trafic aérien dans la région la plus peuplée de France, qui accueille déjà près de 50% du trafic national.
 
ADP(Aéroports de PARIS) nous promet 40 000 emplois supplémentaires avec l'ouverture du terminal T4 ...
Mais il faut savoir que ce chiffre est issu d'une étude de connivence pilotée de bout en bout par ADP et qui, contrairement aux bonnes règles en la matière, additionne tous les emplois pouvant avoir un lien quelconque avec  le trafic aérien !!!
                      alors des ermplois oui...mais pas à n'(importe quel prix !!!
 

ALORS DITES NON AU PROJET DU TERMINAL 4 !
 
NON  À L’AUGMENTATION DES NUISANCES AÉRIENNES
 
AU DÉTRIMENT DE NOTRE SANTÉ !
 
2019 :                                           POLLUTION DE L'AIR : LE TRANSPORT AERIEN TOUJOURS INTOUCHABLE ?
 
Ø  Parce que le plan d’urgence du gouvernement pour réduire la pollution de l’air doit concerner toutes les sources majeures de pollution, y compris le transport aérien,
 
Ø  Parce que la pollution des avions est similaire à celle des véhicules diesel,
 
Ø  Parce que l’Ile-de-France, avec une densité de population 10 fois celle des autres régions, concentre 50% du trafic aérien national, ce qui multiplie l’impact sanitaire,
 
Ø  Parce que le trafic aérien en Ile-de-France représente 7% des émissions d’oxydes d’azote de cette région,
 
Ø  Parce que faute de mesures contraignantes, le transport aérien continuera à polluer en toute impunité
 
Ø  Parce que dans le cadre du Plan de Protection de l’Atmosphère pour l’Ile-de-France, le transport aérien est le seul secteur qui verra ses émissions polluantes augmenter à l’horizon 2020 (Airparif estime que la part du transport aérien passera de 7 à 13% pour le prochain PPA),
 
l’ADVOCNAR agit et fait partie des 78 requérants qui portent un nouveau recours pour contraindre le gouvernement à respecter la décision du Conseil d’Etat du 12 juillet 2017 concernant la pollution de l’air.
 
Par cette décision, la plus haute juridiction de l’Etat avait enjoint le gouvernement de prendre des mesures urgentes pour améliorer la qualité de l’air dans 13 régions dont l’Ile-de-France, qui subissent de façon chronique des dépassements des valeurs limites réglementaires en dioxyde d'azote (NO2) et en particules fines (PM10) notamment. Ce dernier s’est contenté d’envoyer à la Commission Européenne des feuilles de route sans aucune mesure d’urgence.
 
Nous attendons maintenant des mesures fortes et efficaces de la part de tous les secteurs polluants, et particulièrement celui du transport aérien, qui bénéficie de façon inexplicable de la complicité des pouvoirs publics afin d’échapper à toute contrainte, alors qu’il est de très loin le plus polluant des moyens de transport. 
 
 
Le 08 mars 2018 :
 
Le 24 avril 2017, ADVOCNAR, ANA, élus et associations requérants ont saisi le Conseil d’Etat pour que la France se conforme au droit européen, concernant la réduction du bruit lié au trafic aérien autour des aéroports d’Orly, Roissy Charles-de-Gaulle et Le Bourget.
 
Le 7 mars 2018, le Conseil d’Etat a rendu sa décision, qui reprend les conclusions du rapporteur public développées lors de l’audience du 14 février dernier :
 
Admission de l’ensemble des interventions volontaires des communes et associations
Rejet de la demande de transposition complète de la Directive 2002/49/CE en droit français
Recevabilité des recours concernant les Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) d’Orly, Roissy Charles-de-Gaulle et Le Bourget
Renvoi devant les tribunaux administratifs le soin de juger les PPBE : Paris pour le PPBE du Bourget, Melun pour le PPBE d'Orly, Amiens pour le PPBE de Roissy
La reconnaissance de la recevabilité de nos recours contre les PPBE des trois principaux aéroports franciliens est une première victoire dans cette action juridique de grande envergure
     La France ne respecte pas la directive européenne n° 2002/49/CE, qui exige des états membres la mise en place d’une cartographie des nuisances sonores et des plans d’action pour limiter le bruit dans les zones dépassant les valeurs limites, en particulier pour les aéroports de plus de 50 000 mouvements. Les élus et associations requérants[1] saisissent le Conseil d’Etat pour que la France se conforme au droit européen.
 

01.03.2017 – Le Parisien
 

     Les associations de défense des riverains contre les nuisances sonores des aéroports franciliens vont donner une nouvelle tournure à leur combat. Réunies au sein d’un collectif mené par l’Association de défense du Val-d’Oise contre les nuisances aériennes (Advocnar) et le collectif Alerte nuisances aériennes, elles vont déposer un recours devant Conseil d’Etat pour demander l’application de la directive européenne 2002/49/CE.
 
« [Cette directive] représente une opportunité formidable d’obtenir des mesures de réduction de bruit », a annoncé Françoise Brochot, présidente de l’Advocnar, ce mercredi. Ce texte impose aux Etats membre de réaliser une cartographie du bruit aux abords des aéroports de plus de 50 000 mouvements et de mettre en place des mesures pour réduire les nuisances regroupées au sein de plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). « On s’aperçoit que ces plans sont tout à fait insuffisants, ils ne comportent pas de nouvelles mesures pour apporter une diminution du bruit et pour réduire la population survolée. » Celui d’Orly est en place depuis 2013 et celui de Roissy date de 2016. Quant à celui du Bourget, il n’est toujours pas en vigueur. « Or la directive européenne prévoyait que ces plans soient en place en 2008 », rappelle François Brochot.
 
Les associations souhaiteraient que ces plans soient le moyen de mettre en place différentes actions qu’ils réclament depuis plusieurs années : réduction des vols de nuit, augmentation de l’angle d’atterrissage, poursuite de la pose de kits permettant de réduire le sifflement des A320, empêcher la sortie prématurée des trains d’atterrissage et des volets, etc. « Ces mesures ont été mises en place ailleurs, elles ont prouvé leur efficacité et n’ont pas mis à mal le transport aérien dans sa dimension économique », a assuré Françoise Brochot. Or à l’heure actuelle, les PPBE semblent plutôt vides aux yeux des associations. « Ils devraient contenir des mesures, ils n’en contiennent pas. Ils se contentent de mettre en avant l’existant, c’est-à-dire des mesures qui ont été mises en place ces dix dernières années », ajoute-t-elle.
 
Avec cette action en justice, les associations ne souhaitent pas obtenir des compensations financières mais plutôt entamer un dialogue avec l’administration pour obtenir des mesures concrètes. Le collectif a saisi le Premier ministre le 26 décembre dernier, deux mois plus tard ils peuvent se considérer sans réponse et donc à même de lancer une procédure avant le 26 avril. « L’idée ce n’est pas de faire du contentieux pour faire du contentieux, souligne Louis Cofflard, avocat des associations. On peut très bien aboutir à quelque chose avant que la justice se prononce. »
 
Pour se faire entendre les associations ont donc fait appel aux collectivités pour mener cette campagne. Les maires de Saint-Prix (Val-d’Oise) et Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) sont déjà mobilisés et d’autres devraient suivre.
 
Thibault Chaffotte
leparisien.fr
 

    COMMUNIQUE DE PRESSE CONVERGENCE ASSOCIATIVE : ELUS ET ASSOCIATIONS EN COLERE
 
Objet du conflit :  : le bruit autour des aéroports franciliens
 
La  France  ne  respecte  pas  la  directive  européenne n°  2002/49/CE,  qui  exige  des  états  membres  la mise en place d’une cartographie  des  nuisances  sonores  et  des plans d’action pour limiter le bruit dans  les  zones  dépassant  les  valeurs  limites,  en  particulier  pour  les  aéroports  de  plus  de  50 000 mouvements.
     Les  élus  et  associations  requérants saisissent  le  Conseil  d’Etat  pour  que  la France se conforme au droit européen.
 
Les principaux griefs avancés sont :
 
 Transcription incomplète de la directive dans la législation française
 Important retard dans la mise en application de la directive
 Manque d’efficacité des plans d’action eu égard à l’impact sanitaire du bruit du trafic aérien
 Absence d’analyse coût –bénéfice des mesures des plans d’action concernant les aéroports Roissy Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget et L’Ile de France  est   une  région   10  fois  plus  peuplée  que  l’ensemble  des   autres   régions métropolitaines et concentre la moitié du trafic aérien national. Depuis des décennies, de nombreux
rapports  parlementaires  ont  alerté  les  pouvoirs  publics  sur  l’impact  sanitaire  très  critique  de  cette situation. Devant cette pression, les pouvoirs publics se sont engagés sur des promesses, qui pour la plupart sont restées lettre morte.
 
La directive européenne n° 2002/49/CE est l’occasion pour l’Etat français de remédier aux erreurs du passé et s’engager dans une véritable démarche de développement durable, protégeant la santé et le  sommeil  des  populations  survolées,  sans  remettre  en  cause  les  bénéfices  économiques  de  la présence des 3 principales plates
formes franciliennes (Roissy CdG, Orly et Le Bourget). Répondre aux exigences de cette directive consiste en la mise en œuvre des solutions, qui sur d’autres  grands  aéroports  ont  prouvé  leur  faisabilité  technique  et  économique,  combinée  à une forte efficacité environnementale.
    AOUT 2014 :
 
LA PISTE 4 (DOUBLET SUD) DE ROISSY CDG SERA FERMEE POUR CAUSE DE TRAVAUX DE REHABILITATION DU 18 AOUT AU 12 OCTOBRE 2014.
 
     Sur une durée prévue de 8 semaines (hors intempéries), les travaux porteront sur la réfection du revêtement de la piste courte Sud et de ses voies d'accès ainsi que le réaménagement des RESA (aires de sécurité au delà de la fin des pistes).
 
     Les pistes de PARIS CDG sont exploitées en doublets de pistes indépendants (NORD et SUD). Sur chacun de ces doublets, la piste la plus courte est utilisée de préférence pour l'atterrissage et la piste la plus longue pour le décollage.
 
     Pendant les travaux, le doublet de pistes NORD continuera de fonctionner mais le doublet de pistes SUD sera composé d'une seule piste en exploitation avec des décollages et des atterrissages sur la même piste
 
     La conséquence, selon ADP (Aéroports de Paris), de la fermeture d'une piste sur le doublet SUD pourrait être le report d'un maximum d'une trentaine d'avions par jour sur le doublet NORD.
 
     Il faut savoir que les nuisances aériennes que nous subissons au Nord Seine et Marne proviennent essentiellement des mouvements se déroulant sur le DOUBLET NORD.
 
     Prenons garde que, comme cela a déjà été envisagé à plusieurs reprises, ce report "provisoire" de trafic entre les deux doublets ne devienne définitif !
 
    DECEMBRE 2013 :  Le nouveau PGS (plan de gêne sonore) de Roissy CDG a été approuvé par arrêté interpréfectoral le 11 décembre 2013.
 
     Globalement, le territoire couvert par le PGS s'est élargi, principalement autour du doublet sud, mais il a réduit au nord. Beaucoup de victimes des nuisances aériennes sont toujours exclues du dispositif d'aide à l'insonorisation, qui reste un palliatif.
 
     Pour savoir si vous êtes situé dans le PGS et si vous pouvez bénéficier de l'aide à l'insonorisation, ou pour obtenir un dossier de demande d'aide financière, appelez ADP au numéro azur 0 810 87 11 35.  
 
       REUNION DE LA COMMISSION CONSULTATIVE DE L'ENVIRONNEMENT DE ROISSY CDG DU 17 OCTOBRE 2013  
 
     La situation de la plate-forme de Roissy Charles de Gaulle en matière de nuisances nocturnes est particulièrement marquante. Le nombre annuel de mouvements entre 22h et 6h (60 000, soit 11% du trafic global) en fait l’aéroport européen le plus chargé en vols de nuit. Les résultats de la directive 2002/49/CE montrent que Roissy CdG est également l’aéroport qui impacte le plus de population après Heathrow. L’impact sanitaire avéré par nombre d’études épidémiologiques des vols nocturnes est donc très important.
 
     Les associations sont conscientes que le fait de rester sur la revendication de l’idéal sanitaire d’un couvre-feu de 8 heures consécutives, ne peut aboutir qu’à un refus des pouvoirs publics et des compagnies puisque Roissy CdG est la seule plate-forme
internationale desservant la capitale ouverte 24h sur 24. Mais entre notre situation à l’impact sanitaire maximal et l’idéal du couvre-feu de 8 heures, les autorités peuvent déplacer le curseur sur une multitude de positions.
 
     L’ADVOCNAR a demandé une étude au cabinet international CE Delft, reconnu pour ses compétences en matière de transport aérien. Quel est l’objet de cette étude ? D’abord une comparaison des grands hubs européens (CdG, Heathrow, Schiphol et  Frankfurt) comparables en termes de niveau de trafic (environ 500 000 mouvements annuels) montre que les trois concurrents de CdG ont pris des mesures fondamentales pour réduire les nuisances nocturnes. D’abord sur le nombre de mouvements, puisqu’à trafic diurne équivalent, le trafic nocturne des trois concurrents est en moyenne réduit de moitié. Ensuite en termes de niveaux acoustiques des appareils autorisés la nuit, l’étude montre que Roissy CdG  est très en retard sur les restrictions imposées aux
compagnies, ce que n’a pas manqué de dénoncer l’ACNUSA. Enfin en termes de procédures de survol, la descente continue est utilisée à Heathrow pour 93% des mouvements nocturnes, alors qu’à CdG cette procédure d’approche n’en est qu’à ses balbutiements. Si les associations souhaitent la mise en place de la descente continue pour des raisons de réduction de bruit, les compagnies l’attendent pour des raisons économiques, en particulier la baisse de consommation de carburant.
 
     La conclusion essentielle de cette étude est que les restrictions imposées aux opérateurs sur les autres plates-formes européennes par les pouvoirs publics n’ont pas eu d’impacts économiques significatifs en termes d’emplois, de chiffre d’affaire, de passagers transportés ou de tonnage de fret. Les compagnies aériennes ont su s’adapter à toutes ces mesures restrictives. Au moment de la publication de l’étude, il était encore trop tôt pour analyser les conséquences économiques du couvre-feu de Francfort. On peut le faire aujourd’hui. Le tonnage de fret a diminué plus à cause de la crise que des restrictions imposées.
Son niveau de réduction est d’ailleurs plus faible que celui enregistré à Roissy CdG. En termes d’emplois, pas de réduction non
plus. On est très loin du chiffon rouge agité par les compagnies lorsqu’on leur parle de placer quelques contraintes pour protéger la santé des centaines de milliers de personnes affectées par les survols nocturnes.
 
     La démarche proposée par les associations pour la réunion du 17 octobre 2013 n’est pas de proposer des mesures susceptibles de fragiliser les compagnies aériennes, notamment Air France. Il s’agit simplement de s’inspirer de mesures mises en place ailleurs qui ont prouvé leur efficacité en termes de réduction de nuisances, et qui ont été acceptées par les opérateurs sans dommages économiques notables.
 
     La traduction française de cette étude est téléchargeable sur à l’adresse suivante :
 
http://www.advocnar.fr/sites/resources/files/Actions/Publications/CE_Delft_7621_Restrictions_Vols_Nocturnes_FINAL.pdf
NUISANCES  AERIENNES  ROISSY CHARLES DE GAULLE
QUELQUES CHIFFRES : (Roissy CDG)
 
61,6 millions de passagers en 2012, soit environ 169.000 par jour
 
876.000 salariés à Roissy CDG
 
3.257 hectares et 15 kms de pistes
 
180 compagnies desservant 315 villes dans le monde
 
04 H 30 : l'heure d'arrivée du premier vol voyageurs en provenance de Tokyo
 
23 H 59 : Fin de la plage horaire des départs pour les longs courriers.
         DES TAXES OUI.. MAIS PAS POUR TOUT LE MONDE.. MAIS POURQUOI ?
1ère aberration : alors que des bruits de hausse de la fiscalité sur le diesel circulent, omerta complète sur le kérosène qui ne subit aucune taxe.
 
2ème aberration : les billets d'avions bénéficient d'une TVA à 7 % pour les vols intérieurs et 0 pour les vols internationaux.
 
Doit-on en déduire que le kerosène et les billets d'avions sont des produits de première nécessité ? Certainement pas ! A l'heure où le gouvernement cherche partout de l'argent pour éponger notre dette abyssale, nous l'invitons à regarder de plus près cette niche. Oui il s'agit bien d'une niche dont personne ne parle car le lobby aérien est très puissant. Il faut faire sauter cette niche insupportable !
 
Nous vous invitons tous et toutes à réagir ! Vous avez été nombreux à signer l'appel pour mettre un prix sur la pollution des avions.
 
Ce sujet fait aujourd'hui son retour dans l'actualité, notamment à Montréal : En octobre 2013, 191 pays vont s'y retrouver, pour décider de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien. Les rejets de l'aviation sont déjà très importants : si l'aviation était un pays, elle serait le 7e plus gros pollueur mondial ! Ces émissions devraient plus que tripler d'ici 2050. 
 
L'atteinte d'un accord mondial sur les émissions de l'aviation est pourtant menacée. L'Union européenne, seule à avoir eu le courage de commencer à réduire la pollution du secteur aérien, est en train de plier sous les assauts des lobbies et des pays les moins progressistes, dont les États-Unis et la Chine. L'UE a déjà fait d'énormes concessions pour satisfaire ces pays, qui amputent sa propre loi de 60%. Elle ne doit pas repartir de Montréal les mains vides.
 
Aujourd'hui, l'action et la voix de la société civile est plus que jamais nécessaire. Merci encore de votre soutien et de votre signature sur le site http://lesdessousdelaviation.org. N'hésitez pas à partager cet appel avec vos proches. Il doit trouver un écho puissant auprès du gouvernement français.
 
Après 16 années à repousser l'action, après le renoncement de l'UE, nous pouvons faire entendre notre voix. Demandons que le transport aérien assume enfin sa responsabilité croissante vis-à-vis du changement climatique.
                       NEWS : FEVRIER 2013
 
    BRUIPARIF, l'observatoire du bruit en Ile de France, prévoit de continuer à déployer des stations de surveillance du bruit des aéronefs, dans le cadre du projet SURVOL pour la 1ère fois dans le Nord Seine-et-Marne.
 
    L'ADEV a été sollicitée pour donner son avis sur les emplacements prioritaires pour effectuer cette surveillance, 3 stations étant programmées dans notre région en 2013.
 
     Nous nous sommes donc rendus le 21 février dernier au siège de cet organisme 9 rue Milord à Paris 18 ème, et nous avons indiqué nos propositions de sites à savoir Mitry Mory, Dammartin en Goële et Saint Pathus. Ces propositions vont être étudiées et nous serons ensuite sollicités  pour accompagner les techniciens sur le terrain.  
                                                     RAS LE BOL DES SURVOLS
 
    Afin de témoigner des agressions sonores que vous subissez,  nous vous invitons à signaler systématiquement celles ci sur le site web  de l'association partenaire ADVOCNAR. Dans le domaine des nuisances aériennes, aujourd'hui nous venons ensemble de passer la barre des 40 000 plaintes pour survols gênants, déposées auprès d'ADP via le site Internet de l'ADVOCNAR.
 
     A ceux qui hésitent encore à participer, rappelons que déposer une plainte par rapport à un survol gênant est très simple, gratuit et sans risques ! Il suffit de cliquer ci-dessous et de renseigner le formulaire. Cela ne vous prendra qu'une minute.
 
     Certains d'entre vous déplorent le peu d'intérêt des réponses stéréotypées d'ADP faites aux plaignants ... Surtout, ne vous arrêtez pas à la réponse qui vous est faite !
 
     Ce qui présente un intérêt, c'est la démarche de dépôt de plainte:
Tant que vous ne vous plaignez pas, vous n'existez pas aux yeux des décideurs et des pouvoirs publics. Le nombre des plaintes, leur localisation, constituent le baromètre du mécontentement des riverains. Ces plaintes sont comptabilisées officiellement par différentes instances: ADP, DGAC, ACNUSA. Elles font "tâche", gênent les pouvoirs publics, interpellent les politiques, servent d'appui à l'ADVOCNAR et cautionnent son action dans les différentes instances.
 
     Nous savons que l'affluence des plaintes pose problème à ADP, aussi bien en termes de gestion des réponses qu'en termes d'image de marque.
 
     Avec le retour du beau temps et des activités d'extérieur, nous pâtissons plus que jamais des nuisances sonores, il faut le faire savoir !
 
     VOS PLAINTES FONT BOUGER LES POUVOIRS PUBLICS !
DEPOSEZ DIRECTEMENT VOS PLAINTES SUR LE SITE INTERNET DE L'ASSOCIATION PARTENAIRE ADVOCNAR,  EN CLIQUANT SUR LE BOUTON CI DESSOUS :
                    PAUPERISATION LIEE AU     
           TRAFIC AERIEN EN ILE DE FRANCE
                          (février 2013)
 
     L'étude de BruitParif SURVOL volet 3 dont la synthèse est téléchargeable ici :
http://www.advocnar.fr/sites/resources/files/Evenements/Evenements%202013/Note_synthese_volet3_SURVOL.pdf
croise des données de caractéristiques socio-économiques (taux de chômage, qualité d'habitat, densité de population...) avec les données issues des mesures de bruit faites par BruitParif et les données de pollution aux oxydes d'azotes issues d'AirParif.
 
     Les nombreuses cartes disponibles de cette étude montrent à l'évidence que le trafic aérien entraîne une paupérisation croissante des zones soumises au bruit aérien.
 
     Les populations soumises aux nuisances aériennes subissent ce que BruitParif appelle une défaveur sociale et matérielle avec des résultats très corrélés. Ceux qui subissent le bruit aérien sont également soumis à une forte concentration au dioxyde d'azote, dont la valeur limite de 40 microgramme par m3 est très souvent dépassée.
 
     Cette situation est aggravée par le fait que ces mêmes zones concentrent une forte densité de population, notamment le Val d'Oise qui cumule forte défaveur sociale et forte surexposition au bruit aérien, précise l'étude. Dans leur conclusion, BruitParif précise que ces données peuvent aider les pouvoirs publics à prioriser leurs actions en matière de lutte contre le bruit et la pollution atmosphérique et de protection des populations exposées.
 
     Une pierre de plus à notre édifice, s'il en est besoin, pour montrer l'impact sanitaire néfaste du trafic aérien et le peu d'empressement des autorités compétentes à prendre les mesures de protection adéquates.
                                              COMMUNIQUE DE PRESSE    -    ADVOCNAR     -       CONVERGENCE ASSOCIATIVE
 
Saint Prix, le 5 mai 2010
 
Les élus et les associations demandent « UN DIMANCHE PAR MOIS SANS AVION »
 
Si le nuage de cendres du volcan Eyjafjöll a été un inconvénient majeur pour tous les voyageurs bloqués par la brusque fermeture de l’espace aérien, les riverains des aéroports ont alors découvert les bienfaits d’un ciel sans avion, sans bruit, sans pollution. Ils se sont rapidement habitués à cet environnement inattendu qui leur a apporté un sentiment de bonheur et de sérénité. Chacun écoutait le « SILENCE », un droit que l’on nous a volé.
 
Cet évènement a notamment permis de prendre conscience, de façon très concrète, que nous vivions dans un environnement extrêmement bruyant jour et nuit par le passage répété des avions au-dessus de nos têtes.
 
Les nombreux témoignages reçus de la part des riverains nous poussent plus que jamais à réclamer, de façon urgente, une réduction significative des nuisances nocturnes et à instaurer une plage de silence complet un dimanche par mois sur  l’ensemble de la région Ile-de-France.
 
Les solutions existent pour réduire les nuisances et améliorer le quotidien de centaines de milliers de personnes survolées mais il manque la volonté de les mettre en oeuvre. Les élus et les riverains ne se contenteront pas des mesurettes qui se profilent dans la Charte de Développement de Roissy CDG oubliant la nuisance la plus tenace, les vols de nuit portant atteinte à un droit fondamental, le droit au sommeil.
 
Cet évènement sans précédent permet de s’interroger sur l’importance du trafic aérien dans nos vies quotidiennes. Des cadres habitués à sillonner la planète ont découvert l’existence de la vidéoconférence. Quelques consommateurs n’ont pas eu leurs kiwis néozélandais ou leurs haricots verts du Kenya ; Est-ce un drame ? Il faut bien avoir en tête que le trafic aérien se développe très rapidement parce qu’il ne paie pas ses coûts externes. Le kérosène est le seul carburant pétrolier non taxé. Le billet d’avion est exonéré de TVA (TVA réduite sur les  vols domestiques).
 
Pourquoi ?
L’avion est-il un produit de première nécessité ?
 
Il faut comparer l’effet économique de nouvelles contraintes ou taxes avec l’avantage économique, social et environnemental résultant de ce rééquilibrage au profit de productions relocalisées.
 
On peut également s’interroger sur l’hyper concentration du trafic aérien sur la région la plus peuplée de France. Pourquoi la plus grande part du trafic commercial (60%) est-elle concentrée en Ile-de-France ? Pourquoi la quasi-totalité du trafic fret d’Air France Cargo (95%) est-elle concentrée sur Roissy CDG ? Concentration = fragilité. Les aéroports du sud ont été très sollicités pendant cet épisode, mais ils n’ont pas la capacité des aéroports franciliens.
 
Il est temps de passer du discours aux actes en matière de développement durable. Nous demandons, non pas une énième charte, mais un plan négocié et contractualisé de réduction des nuisances aériennes. Il est temps pour chaque citoyen d’agir dans le
respect des autres et de l’environnement, en faisant le tri entre consommations utiles ou futiles, déplacements obligés ou superflus. Quant aux avantages consentis au transport aérien, ils doivent s’arrêter là où commence le droit des riverains au sommeil et à un environnement sain.
 
« Cette demande d’interruption totale du trafic un dimanche par mois est un clin d’œil sympathique, estime le député UMP de Roissy, Yannick Paternotte. L’Advocnar est dans son rôle, mais c’est utopique. Supprimer les vols le septième jour désorganiserait le trafic et serait une mesure contraire au droit européen de liberté de voler ".
 
M. Paternotte se préoccupe du droit européen de liberté de voler mais que fait-il du droit légitime au sommeil pour les millions de riverains de Roissy ?
 

                                                                           
 



     Le 20/09/2008, un conseil municipal géant relatif au transport aérien était organisé place du Trocadéro à Paris. Les élus, de toutes tendances, représentant une centaine de communes proches des aéroports Roissy CDG et Le Bourget votaient symboliquement à l'unanimité une délibération réclamant l'arrêt des vols de nuit. L'ADEV participait à cette manifestation avec de nombreuses associations de lutte contre les nuisances aériennes.
         Les élus venus des communes du Val-d'Oise, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine, de Seine-et-Marne et des Yvelines, se sont installés place du Trocadéro, face à la tour Eiffel, munis de banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "Stop aux nuisances permanentes de Roissy et du Bourget", "arrêt des vols de nuit" ou encore "pour un ciel sans décibels".
         Les 94 communes demandent au gouvernement une loi instaurant un couvre-feu entre 22 heures et 6 heures. Près de 2 millions d'habitants subissent les nuisances nocturnes de Roissy et du Bourget. Au total 170 vols de nuit, contre 16 à l'aéroport d'Heathrow à Londres, 1er aéroport en Europe, indiquent les associations de défense contre les nuisances aériennes.  
 
        Au vu du succès de cette manifestation et en fonction du manque d'éléments positifs apparaissant sur le rapport établi par la commission Dermagne, l'ADVOCNAR nous proposait d'unir nos forces afin de poursuivre cette dynamique en adoptant une stratégie et des actions communes autour de revendications faisant l'unanimité et de faire entendre la voix des riverains. C'est  dans ce but que cette association créait, avec de nombreuses autres, une "convergence associative" oeuvrant pour la défense des riverains des trois grands aéroports franciliens. L'ADEV adhérait tout naturellement à ce projet et était intégrée dans le comité de pilotage de cette structure.
 
        D'autre part, un logiciel VITRAIL a été installé début février à la mairie d'Othis. Ce dispositif permettra aux habitants du Nords Seine et Marne de signaler toute déviation des couloirs de circulation aériens (trajectoire et altitude de survol) . N'hésitez pas à vous rendre au service technique de cette mairie tous les lundi après-midi pour signaler les vols perturbants sur votre commune.
                                                                                                                                           
Les élus pour l‘arrêt des vols de nuitYves Duteil, maire de Précy sur marne avec le président de l‘ADEVLes élus et les associations ensemble
     Diverses réunions étaient organisées par notre association afin d'informer les riverains du canton sur ces différentes données et de les sensibiliser aux projets de développement ,véritablement inquiétants, d'Aéroports de Paris et nous adressions une lettre aux 12 candidats de la "présidentielle" de 2007 pour leur soumettre nos propositions.
Dans le même temps, nous adhérions à l'association ADVOCNAR, très importante association de défense contre les nuisances aériennes dans le Val d'Oise, et nous poursuivions notre action avec les Elus du canton et l'association "Ville et Aéroport" engagés également contre ces nuisances aériennes.
           POLLUTION CHIMIQUE :
           L'extension de Roissy qui n'en finit pas de s'étendre ne représente plus seulement aujourd'hui une simple nuisance sonore mais bien une menace grave pour la santé de ses 400.000 riverains pris en otage depuis des années.
           La pollution de l'air par les avions est moins facilement perceptible que la pollution sonore mais tout aussi dangereuse. Au niveau planétaire, la navigation aérienne contribue largement aux phénomènes d'effet de serre et de destruction de la couche d'ozone. Le monoxyde de carbone, l'oxyde d'azote, les hydrocarbures imbrûlés et les particules en suspension représentent les pricncipaux polluants et leurs effets sur la santé sont prouvés : asthme, bronchite chronique, augmentation de la sensibilité aux affections bactériennes et virales, effet cancérigène. D'autre part, des tonnes d'éthers de glycols sont utilisés comme produits de dégivrage sur l'aéroport et participent à la pollution de l'eau et de l'air. Ces produits chimiques peuvent présenter des risques pour la fonction reproductive (malformations congénitales, baisse de la fertilité,...).
           On voit bien avec les différents épisodes du sang contaminé, de l'amiante, de la dioxine et de la vache folle...que le concept de santé environnementale émerge aujourd'hui. Comment expliquer que les nuisances aéroportuaires échappent à ce concept ? Comment accepter que le droit à la santé soit bafoué pour les riverains de Roissy ? Au nom de quel rendement économique pourra-t-on justifier longtemps les nuisances intolérables qui nous sont imposées ?
           C'est pour ces raisons que nous avons demandé que ce problème de pollution chimique, totalement ignoré lors du Grenelle de l'environnement, fasse l'objet d'une enquête épidémiologique sérieure et impartiale dans les plus brefs délais..
 
          COMMISSION DERMAGNE :
 
           Le Président de la République chargeait, le 04/02/2008, M. Jacques DERMAGNE, Président du CES (Conseil économique, social et environnemental de la République) de créer une commission chargée d'élaborer une charte de développement durable de l'aéroport Charles de Gaulle. De nombreux élus, concernés par ce problème, et diverses associations environnementales étaient entendus par cette commission. A notre demande, une délégation de l'ADEV était également reçue, le 09 juin 2008 au Palais d'Iéna à Paris 8ème. Nos propositions pour un contrat de développement durable, soutenable et solidaire de Roissy CDG étaient remises à cette commission à l'issue de notre audition.
 
           RASSEMBLEMENT PLACE DU TROCADERO A PARIS :
                                             STOP AUX NUISANCES AERIENNES
 
         Dès sa création, à la fin de l'année 2005, l'ADEV s'est immédiatement mobilisée pour dénoncer les nuisances sonores et la pollution chimique occasionnées par notre proximité avec l'aeroport Roissy Charles De Gaulle. Je vais donc tenter de vous présenter ici, le plus brièvement possible,  un "survol" rapide de nos actions entreprises dans ce domaine si sensible. 
 
         L'une de nos premières initiatives fut la mise en place d'une pétition, qui obtint un grand succès dans notre canton (plusieurs centaines de signatures), demandant aux pouvoirs publics :
 
         1°) l'instauration d'un coure-feu à Roissy avec l'interdiction totale des vols de nuit entre 0 et 5 heures et la décroissance progressive du trafic entre 22 H 00 et 5 ou 6 H du matin.
 
         2°) le plafonnement du trafic de Roissy sur la base du nombre actuel de mouvements annuels équivalent à 55 millions de passagers.
 
         3°) la réalisation d'un 3ème aéroport dans le grand bassin parisien.
 
         En effet, Aéroports de Paris nous promettait l'ENFER, à savoir un nouveau développement du trafic : 70 millions de voyageurs par an, soit UN AVION TOUTES LES 30 SECONDES !!!
 
         VOLS DE NUIT & TRAFIC NOCTURNE :
 
         Les vols de nuit constituent probablement la nuisance la plus mal ressentie subie par les riverains, atteints dans leur droit le plus fondamental au sommeil. L'OMS précise que les troubles du sommeil apparaissent à partir de 45 dB. Supprimés à Orly, mais maintenus à Roissy-CDG, ces vols de nuit placent les riverains de ce dernier dans une situation d'inégalité de traitement d'autant plus incompréhensible que des solutions existent pour transférer le fret sur des aéroports de délestage. (Vatry...).  La suppression des vols de nuits demeure l'un des thèmes les plus fédérateurs pour les riverains et leurs élus,  et l'ADEV en a fait le premier cheval de bataille de ses revendications.
 
         Or le lobby aéronautique est puissant et n'hésite pas à utiliser tous les moyens de manipulation et de désinformation ou de rétention d'informations pour atteindre ses objectifs de toujours plus !  Des commissions, groupes de travail et groupes de pilotage sont créés pour asphyxier les associations et réduire à néant leurs actions.
 
         Roissy CDG est aujourd’hui le premier aéroport européen, pour les vols nocturnes, avec une moyenne de 160 mouvements par nuit alors qu’Orly bénéficie du couvre-feu. Les riverains d’Heathrow à Londres ont entamé une procédure judiciaire qui les a conduits jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, laquelle a reconnu le droit à une bonne nuit de sommeil comme un droit fondamental.
        
         En Europe, il y a 550 000 vols de nuit par an (10 % du trafic). 80 % des vols de nuit sont liés au fret.
 
        10 millions de personnes sont gênées !
 
         Diverses réunions étaient organisées par notre association afin d'informer les riverains du canton sur ces différentes données et de les sensibiliser aux projets de développement ,véritablement inquiétants, d'Aéroports de Paris et nous adressions une lettre aux 12 candidats de la "Présidentielle" de 2007 pour leur soumettre nos propositions.
 
        Dans le même temps, nous adhérions à l'association ADVOCNAR, très importante association de défense contre les nuisances aériennes dans le Val d'Oise, et nous poursuivions notre action avec les Elus du canton et l'association "Ville et Aéroport"  engagés également contre ces nuisances aériennes.
 
       POLLUTION CHIMIQUE :
 
       L'extension de Roissy qui n'en finit pas de s'étendre ne représente plus seulement aujourd'hui une simple nuisance sonore mais bien une menace grave pour la santé de ses 400.000 ruverains pris en otage depuis des années.
 
       La pollution de l'air par les avions est moins facilement perceptible que la pollution sonore mais tout aussi dangereuse. Au niveau planétaire, la navigation aérienne contribue largement aux phénomènes d'effet de serre et de destruction de la couche d'ozone. Le monoxyde de carbone, l'oxyde d'azote, les hydrocarbures imbrûlés et les particules en suspension représentent les principaux polluants et leurs effets sur la santé sont prouvés : asthme, bronchite chronique, augmentation de la sensibilité aux affections bactériennes et virales, effet cancérigène. D'autre part, des tonnes d'éthers de glycols sont utilisés comme produits de dégivrage sur l'aéroport et participent à la pollution de l'eau et de l'air. Ces produits chimiques peuvent présenter des risques pour la fonction reproductive (malformations congénitales, baisse de la fertilité,...).
 
       On voit bien avec les différents épisodes du sang contaminé, de l'amiante, de la dioxine et de la vache folle...que le concept de santé environnementale émerge aujourd'hui. Comment expliquer que les nuisances aéroportuaires échappent à ce concept ? Comment accepter que le droit à la santé soit bafoué pour les riverains de Roissy ? Au nom de quel rendement économique pourra-t-on justifier longtemps les nuisances intolérables qui nous sont imposées ?
 
       C'est pour ces raisons que nous avons demandé que ce problème de pollution chimique, totalement ignoré lors du Grenelle de l'Environnement, fasse l'objet d'une enquête épidémiologique sérieure et impartiale dans les plus brefs délais...
 
       COMMISSION DERMAGNE :
 
       Le Président de la République chargeait, le 04/02/2008, M. Jacques DERMAGNE, Président du CES (Conseil économique, social et envioronnemental de la République) de créer une commission chargée d'élaborer une charte de développement durable de l'aéroport Charles de Gaulle. De nombreux élus, concernés par ce problème,  et diverses associations environnementales étaient entendus par cette commission. A notre demande, une délégation de l'ADEV était également reçue, le 09 juin 2008 au Palais d'Iéna à Paris 8ème. Nos propositions pour un contrat de développement durable, soutenable et solidaire de Roissy CDG étaient  remises à cette commission à l'issue de notre audition.
 
      RASSEMBLEMENT DU TROCADERO :
 
     Le 20/09/2008, un conseil municipal géant relatif au transport aérien était organisé place du Trocadéo à Paris. Les élus, de toutes tendances,  représentant une centaine de communes votaient à l'unanimité une délibération réclamant l'arrêt des vols de nuit à Roissy. L'ADEV participait à cette manifestation avec de nombreuses associations de lutte contre les nuisances aériennes.
 
     Au vu du succès de cette manifestation et en fonction du manque d'éléments positifs apparaissant sur le rapport établi par la commission Dermagne, l'ADVOCNAR nous proposait d'unir nos forces afin de poursuivre cette dynamique en adoptant une stratégie et des actions communes autour de revendications faisant l'unanimité, pour faire entendre la voix des riverains. C'est dans ce but que cette association créait, avec de nombreuses autres, une "convergence associative" oeuvrant pour la défense des riverains des trois grands aéroports franciliens. L'ADEV adhérait tout naturellement à ce projet et était intégrée dans le comité de pilotage de cette convergence. Se plaindre : ll faut absolument que la gène des riverains soit prise en compte. Il faut se plaindre, sinon, ADP, les pouvoirs publics ne mesurent pas le ressenti des populations survolées. Autour de l'aéroport de Bruxelles Zaventem, le service de médiation reçoit plusieurs centaines de milliers de plaintes chaque année qui donnent un poids indéniable aux riverains face aux pouvoirs publics.Vous pouvez envoyer vos plaintes par courrier ou par e-mail à Aéroport de Paris  qui est chargé du traitement.Aéroport de Paris Maison de l'Environnement de RoissyBatiment 300095711 ROISSY CDG CedexTel: 01 48 64 63 99environnement.cdg@adp.fr  
  LES TRAVAUX D'INSONORISATION DES RIVERAINS PRIS EN CHARGE A 100 %
 
     Depuis la parution d'un décret le 28 décembre 2011, les riverains de Roissy CDG peuvent bénéficier, pour leurs travaux d'insonorisation, d'une aide financière portée à 100 % contre 80 ou 95 % précédemment. Cette mesure concerne les 620 000 habitants vivant dans le périmètre du Plan de gêne sonore (PGS) de Roissy. (Mauregard, Le Mesnil Amelot, Compans, Thieux, Nantouillet, Juilly, Saint Mard, Montgé en Goële, Vinantes, Monthyon entre autres communes)
     Pour plus de précisions contactez le numéro vert : 08 10 87 11 35 ou les sites web : www.entrevoisins.org ou wwww.developpement-durable.gouv.fr
 
     Ce décret est certes une avancée mais il aurait été préférable d'élargir les zones de gêne sonore, de nombreux villes ou villages étant situés à la périphérie de ces zones et subissant par là même de fortes nuisances.
 
                                                                              PLAN D'EXPOSITION AU BRUIT (PEB)
 
     C'est l'indice Lden (Level Day Evening Night) : indice de gêne sonore européen qui sert à quantifier l'exposition au bruit pour la détermination du PEB. Il est déterminé à partir des paramètres suivants :
Nombre de mouvements d'avions (décollage et atterrissage), niveau de bruit des avions, trajectoires, heure de passage (jour de 6 à 18 heures, soirée de 18 à 22 h ou nuit de 22 à 6 h heure locale). Le trafic en soirée est pondéré par un facteur 3, le trafic de nuit est pondéré par un facteur 10.
 
     Quatre zones graphiques A, B, C et D sont inscrites au PEB :
 
     La zone A de gêne très forte avec un Lden supérieur à 70 (construction d'habitation interdite)
     La zone B de gêne forte avec un Lden compris entre 62 et 70 (idem ci-dessus)
     La zone C de gêne modérée avec indice compris entre 55 et 62 (construction maison individuelle autorisée sous réserve d'isolation acoustique, construction collective interdite).
     La zone D à titre d'information avec un indice Lden compris entre 50 et 55 (constructions individuelles et collectives autorisées sous réserve d'isolation acoustique).
 
     Le plan de gêne sonore (PGS) (contour en rouge sur la carte) est un plan qui délimite des zones dans lesquelles les riverains peuvent bénéficier d'une aide à 100 % à l'insonorisation de leur logement. Cette aide ne peut être allouée que sous certaines conditions.
 
     Le PGS se situe à l'intérieur du PEB. Beaucoup de communes à l'extérieur du PGS subissent un niveau de nuisances très important.
 
     Le Plan d'exposition au bruit (PEB) (en jaune) est un document d'urbanisme qui fixe les conditions d'utilisation des sols exposés aux nuisances dues au bruit des aéronefs et qui vise à interdire ou limiter les constructions pour ne pas augmenter les populations soumises aux nuisances. Voir la carte ICI.
 
     Depuis avril 2007, la classification en zones de PEB figure désormais sur tout acte de vente ou de location. Les nouvelles constructions doivent obligatoirement répondre à des normes d'isolation acoustique renforcée à la charge du propriétaire.
     Les Elus ainsi que les associations présentes ont ensuite été invités à signer l'appel du 24 septembre qui sera adressé à madame la Ministre de l'Ecologie.
 
     Voir le texte ICI.
 
                          Samedi 24 septembre 2011
                        Esplanade du Trocadéro à Paris
 
Environ 400 personnes ont manifesté place du Trocadéro à Paris et signé un appel demandant la réduction des vols de nuit à l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle. Les manifestants, des riverains de la plate-forme aéroportuaire et des élus valdoisiens de différents courants politiques, se sont réunis à l'appel de l'Advocnar (Association de défense contre les nuisances aériennes).
 
Plusieurs riverains étaient vêtus de t-shirts rouges portant les mentions "Stop airport expansion" ou "Stop vols de nuit". D'autres étaient coiffés de bonnets de nuit et brandissaient des pancartes avec l'inscription "Respecter notre santé, notre sommeil, notre sécurité". "On est parfois réveillés en pleine nuit par un avion. A partir de 5h00, c'est un vrai défilé, il est impossible de dormir", selon Vincent Maréchal, un habitant d'Ermont (Val-d'Oise) de 46 ans, venu avec son épouse et ses deux enfants.
 
Aéroports de Paris, le gestionnaire de Roissy-CDG, recense au total 491.000 mouvements d'aéronefs par an (jours et nuits confondus) et environ 160 chaque nuit entre 23h00 et 7h00. Le président de l'Advocnar Patrick Kruissel réclame un plan de réduction de ces vols voire un couvre-feu à l'image de celui instauré à Orly en 1968.
"Nous lançons un appel symbolique à l'Etat pour qu'il s'engage sur une réduction significative et durable des nuisances aériennes et en particulier des vols de nuit", a-t-il affirmé, insistant sur l'alternative du train pour le transport du fret. "Nous ne sommes pas contre le trafic aérien mais nous ne voulons pas que son développement s'opère au détriment de la qualité de vie et de la santé des citoyens", a-t-il ajouté.
Vous pouvez trouver ci-dessous le réponse, parvenue début février 2011, du Ministère de l'Ecologie.
L'ADEV Nord 77 a adressé un courrier le 07 janvier 2011 à Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, à propos, d'une part des déclarations de la responsable de l'environnement à Aéroports de Paris niant le recours à l'éthylène glycol pour le dégivrage des avions et d'autre part des graves problèmes de pollution résultant de cet usage.
Lors de sa séance du 24 septembre 2011, le Conseil Général de Seine et Marne a adopté un document d'orientations stratégiques pour le territoire seine et marnais sous influence de la plate forme de Roissy.   L'ADEV a adressé à monsieur le Président du Conseil Général la réponse suivante :
    
     MERCI à toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés à nos côtés pour obtenir le résultat suivant : L'ABANDON DU PROJET D'UTILISATION UNIQUE DU DOUBLET NORD DE ROISSY CDG POUR LES VOLS DE NUIT. Cette expérimentation, décidée pour 6 mois, n'est plus d'actualité !
  
     Ce résultat est commenté dans la presse, avec impudence et fatuité,  par un responsable de la mairie de Claye Souilly : "C'est une victoire que l'on doit à 100 % aux députés Jean François Copé et Yves Albarello".
 
      En fait, ce résultat, qui n'est pas une victoire car les nuisances aériennes continuent, est à mettre à l'actif de tous ceux, politiques, associatifs ou riverains , qui se sont battus contre ce projet...  mais l'ADEV Nord 77 était effectivement en première ligne dans ce combat, et tout le monde le reconnait.
     De plus, tout n'est malheureusement pas réglé. Le pire, qui nous était promis, a été évité mais les nuisances que les riverains de Roissy CDG continuent de subir n'ont pas disparu pour autant  et nous devons continuer nos actions pour obtenir un réel couvre- feu nocturne...
 
     Une campagne de presse,  une distribution de 10 000 tracts, une pétition mise en ligne, un investissement de tous les instants : Avec la suspension de l'expérimentation de l'utilisation exclusive du doublet nord, pour les vols de nuit,  durant 6 mois, un encouragement nous est aujourd'hui adressé.
 
     Un encouragement à poursuivre notre combat pour les riverains de Roissy CDG mais également pour tous les défenseurs de l'environnement qui se battent au quotidien pour préparer un avenir plus clément pour les générations futures.
 
     Selon l'ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aériennes), 70 % des amendes infligées par cet organisme aux compagnies aériennes, concernent des infractions aux vols de nuit.
 
     De plus, selon ce même organisme, 50 % des amendes infligées restent IMPAYEES !
 
     La DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) accepte enfin de mettre sur la table le dossier des vols de nuit. Jusqu'à maintenant, on nous répondait inlassablement que le couvre feu nocturne était TOTALEMENT IMPOSSIBLE à Roissy CDG aéroport international recevant en pleine nuit des vols longs courriers provenant de l'autre bout de la planète et que de plus ce couvre feu entrainerait des pertes d'emploi considérables dans tous les métiers de la logistique dépendant du frêt aérien.
 
      Il est aujourd'hui démontré que ces arguments n'ont réellement aucune valeur !
 
      En effet, dans les aéroports internationaux de Londres, Zurich, Francfort etc... qui pratiquent un couvre-feu nocturne partiel (entre 15 et 20  atterrissages entre 22 H et 6 H, et aucun décollage..) il ne s'est pas produit le phénomène d'hémorragie salariale prédit par la DGAC.      D'autre part, il faut savoir par exemple que le vol Air France TOKYO ROISSY arrivant à Roissy à 04 H 48 , n'est prévu à cette heure matinale en France que parce qu'il a été obligé de décoller du Japon à 21 H 55, avant la fermeture de l'aéroport de Tokyo-Narita qui pratique lui ce couvre feu nocturne et donc la fermeture de l'aéroport de 23 H à 07 H 00.     Alors bien sûr notre combat continue pour obtenir ce couvre-nocturne à Roissy et, dans un premier temps, une nette diminution des vols durant la nuit. Nous demandons, en outre,  entre autres mesures,  le relèvement des altitudes des territoires survolés, l'adoption de la procédure de descente lisse,  et le remplacement urgent des avions les plus bruyants.      Nous participons également à la campagne "un dimanche par mois sans avion" voir ICI